L'Evangile, une sacrée Bonne Nouvelle !

L’Évangile est une « Bonne Nouvelle » qui réjouit le cœur des hommes et ranime la flamme de l’espérance, ce « reste de Dieu » qui gît même dans l’âme du dernier condamné à mort d’un peloton d’exécution.

L’Évangile est pour celui qui se sent perdu afin de le délivrer du désespoir (Tout par grâce, C.H. Spurgeon).

Notre monde n’a jamais eu autant besoin d’espérance qu’en ce début de 21ème siècle, submergés que nous sommes par un flot continuel de mauvaises nouvelles. Victor Hugo s’est décidément bien trompé en affirmant :

Citoyens, le 19ème siècle est grand, mais le 20ème siècle sera heureux…On n’aura plus à craindre, comme aujourd’hui, une conquête, une invasion, une usurpation, une rivalité de nations à main armée…un partage de peuples par congrès… ; on n’aura plus à craindre la famine, l’exploitation…la misère par chômage, et l’échafaud, et le glaive, et les batailles…On sera heureux… (Les Misérables, V.Hugo, 1802-1885).

L’Évangile est cette Bonne Nouvelle, dont le message a le pouvoir de chasser la tristesse, l’angoisse et le désespoir qu’a provoqué, dans l'esprit de millions de gens, cette inondation de mauvaises nouvelles qu'on nous repasse du matin au soir à la TV comme sur Internet.

En effet, lire l’Évangile c’est ouvrir une lettre gorgée de lumière et de soleil ; c’est se nourrir d’informations positives, réconfortantes, dynamisantes ; c’est faire le plein de vitamines pour la journée ; c’est recevoir parfois la force d’accepter l’inacceptable ; c’est se mettre à l’écoute de la vie et en devenir les bienheureux dispensateurs… On ne lit pas l’Évangile comme on lit le journal ou un livre de philosophie ! La lecture de l’Evangile ne peut laisser personne indifférent, elle suscite automatiquement une réaction. Et ceci est plutôt une très bonne nouvelle, car notre monde est devenu complètement amorphe, plus rien ne semble le faire réagir. Nous sommes devenus les moutons de Panurge d’un pouvoir médiatique tellement anxiogène (comme si on voulait à tout prix nous confisquer le "droit à l’espérance"), que nous n’osons même plus former de projets pour l’avenir, et encore moins pour celui de nos enfants. Nous sommes devenus les pantins de marionnettistes professionnels, qui veulent nous faire croire que la seule réalité est celle que l'on voit s'afficher quotidiennement sur nos smartphones, tablettes, écrans PC et TV. Cet imperceptible conditionnement médiatique a engendré, lentement mais sûrement, une société d’esclaves, soumis à une insidieuse dictature de la pensée...

Cela me fait penser à la fameuse allégorie de la caverne de Platon (-315, Livre Ⅶ de la République, image ci-dessus). [Paul avait également fait allusion à un philosophe de l’Antiquité, Épiménide de Knossos, Ⅵème siècle av. J-C, pour illustrer son propos (Tite 1/12)]

Dans cette allégorie, apparaissent trois types de personnes : des esclaves ; des marionnettistes ; et des hommes libres. Les uns vivent dans une caverne, les autres vivent à l’extérieur de la caverne.

Ces esclaves sont enchaînés par les jambes et par le cou, empêchés de tourner la tête et condamnés à voir défiler toujours les mêmes ombres, et à entendre toujours le même écho des voix qui parlent derrière eux. Pour ces pauvres prisonniers, la seule réalité est celle qu’ils contemplent machinalement sur le mur de leur caverne. Ils ne savent pas qu’ils sont en réalité les jouets d’une terrible mascarade qui se joue dans les coulisses ! Comment réagiraient-ils s’ils s’apercevaient un jour de la supercherie dont ils ont été victimes depuis toujours ? Passer leur vie dans les fers de l’illusion, alors qu’il existait, de l’autre côté de la caverne, un monde de lumière et de liberté ! Les marionnettistes qui les ont retenus captifs peuvent être assimilés aux différents pouvoirs qui nous gouvernent : médiatiques, politiques, philosophiques, religieux, scientifiques, économiques… Certains, se vantant d’être des porteurs de lumière (siècle des lumières, philosophes des lumières…) et de bonnes nouvelles (découvertes scientifiques démentant puis authentifiant, tour à tour, l’authenticité des Saintes Écritures), ne sont en réalité eux-mêmes que les marchands d’illusions qu’ils se targuaient de débusquer et de condamner :

Ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous (Rom 1/21-22).

La Bonne Nouvelle, c’est que l’Évangile nous délivre de toute forme d’obscurantisme et de conditionnement de la pensée.

Ecoutons plutôt ce que dit la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ :

L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé (bonne nouvelle pour la santé physique et psychique), pour proclamer aux captifs la délivrance (bonne nouvelle pour à la santé mentale et spirituelle), et aux aveugles le recouvrement de la vue (bonne nouvelle pour la santé physique et spirituelle), pour renvoyer libres les opprimés (bonne nouvelle pour la santé physique, psychique, mentale et spirituelle) (Lc 4/18).

Comme il est rassurant de savoir qu’il existe un Dieu qui peut offrir aux hommes un avenir plein d’espérance, par l’Évangile de Son Fils Jésus-Christ :

Car moi, le Seigneur, je sais bien quels projets je forme pour vous ; et je vous l'affirme : ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer (FC, Jérémie 29/11).                                            

Lisez donc les Évangiles, étudiez-les, méditez-les, mémorisez-les, savourez-les ; vous y découvrirez la plus réjouissante des bonnes nouvelles : Dieu vous aime !

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